• Etre soi-même,  Imaginer

    J’écris donc je suis

    Vous ne le savez sans doute pas, même si vous devez l’imaginer, mais moi et l’écriture c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis pas mal d’année… Je ne saurais pas vous dire quand cela a commencé exactement. Mon plus ancien souvenir est sans doute celui de mes journaux intimes que j’avais au collège. L’un d’entre eux avait une couverture jaune d’or, il était à petits carreaux et avait centre quatre vingt douze page, en reliure cousue avec une tranche en tissu grise. J’avais customisé la couverture avec des découpages d’images dans les journaux et j’avais plastifié le tout : il y avait un lionceau entre autre. Il y a en a eu plusieurs autre ensuite, dont un avec une couverture vert pomme. A moins que ce soit chronologiquement l’inverse. J’ai toujours aimé trouver les bons mots, former des mots, qu’ils soient aussi beaux dans leur forme que sur le…

  • Imaginer,  Journal d'un confinement

    Jour 34. Ralentivité

    Jeu de l’atelier d’écriture organisé par ma copine Clara de l’espace de coworking Coworkgreen. Jeu du mot valise. Il fallait inventer un mot valise : la fusion de deux mots, deux concepts, pour n’en former qu’un. Le confinement m’a inspiré celui-là. Ralentivité : n.f. Créativité qui s’exprime quand nous ralentissons et avons du temps devant nous. Créativité issue de l’ennui, et du temps long.Peut aussi signifier la relativité du temps quand nous nous ennuyons, et que nous ralentissons. Ce mariage entre ralentissement et créativité (ou relativité) a eu lieu pendant le confinement de la moitié de la planète en mars et avril 2020. C’est le seul mariage qui ait pu se dérouler et se célébrer en grande pompe, puisque la plupart des cérémonies de mariage ont été reportées, voire annulées. Ce confinement nous a tous fait ralentir. Ce confinement nous a reconnecté avec notre créativité. On a transformé ces minutes,…

  • Imaginer,  Journal d'un confinement,  Militer

    15 juin 2031

    [Ce texte est une fiction que j’ai eu besoin d’écrire, une fois que j’ai eu terminé plusieurs livres sur l’effondrement probable de notre société industrielle et regardé la série documentaire Next sur You Tube. Écrire ce à quoi la vie pourrait ressembler m’a aidé à imaginer qu’un futur heureux, même si difficile, était possible. Ce texte, un peu brut de pomme et sans doute très imparfait, est dans mes tablettes depuis plusieurs mois. Plus je le relisais, moins j’avais envie de le publier parce que je crois que je ne voulais pas y songer à ce futur. Ces derniers jours, avec le confinement et l’épidémie de Coronavirus évidemment, il m’est revenu à la mémoire … J’ai changé à peine quelques mots et quelques dates (circonstances et date de début d’effondrement de notre société) avant de me décider à le publier.] Il est 5h50. Les oiseaux chantent et les premiers rayons…

  • Imaginer

    Mon dada#1 : “Aquarelle Rainbow d’écrire”

    Adolescente, j’ai fait du théâtre. J’avais joué “En attendant Godot” et cela avait été une révélation. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer la Cantatrice Chauve que ma troupe avait monté l’année suivante. Depuis, j’avais oublié l’existence de ce courant littéraire, les Breton, Tzara et Cie. Par contre j’ai toujours gardé une affection pour Magritte, j’aime Becket et Ionesco (même s’ils ne sont pas tout à fait classés dans le courant dadaiste ou surréaliste…). J’ai toujours aimé les oeuvres de ce courant, qui participent au décorticage du réel, pour en faire une autre réalité. J’aime l’absurde, le sens de l’humour développé par ces artistes. J’aime que l’on puisse y mettre plus que dans n’importe quelle autre forme d’art nos propres projections et interprétations ou aucune interprétation d’ailleurs. Alors quand ma copine Clara de l’espace de coworking “Coworkgreen” a proposé un exercice dadaïste dans l’atelier d’écriture en ligne qu’elle a mis…