Mon dada#1 : “Aquarelle Rainbow d’écrire”

Adolescente, j’ai fait du théâtre. J’avais joué “En attendant Godot” et cela avait été une révélation. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer la Cantatrice Chauve que ma troupe avait monté l’année suivante. Depuis, j’avais oublié l’existence de ce courant littéraire, les Breton, Tzara et Cie. Par contre j’ai toujours gardé une affection pour Magritte, j’aime Becket et Ionesco (même s’ils ne sont pas tout à fait classés dans le courant dadaiste ou surréaliste…). J’ai toujours aimé les oeuvres de ce courant, qui participent au décorticage du réel, pour en faire une autre réalité. J’aime l’absurde, le sens de l’humour développé par ces artistes. J’aime que l’on puisse y mettre plus que dans n’importe quelle autre forme d’art nos propres projections et interprétations ou aucune interprétation d’ailleurs. Alors quand ma copine Clara de l’espace de coworking “Coworkgreen” a proposé un exercice dadaïste dans l’atelier d’écriture en ligne qu’elle a mis en place durant le confinement, j’ai tout à coup renoué avec ce courant artistique et cela a réveillé en moi beaucoup de joie ! Alors tout d’abord Merci Clara pour ce “réveil” et pour cette inspiration !

Et en faisant des recherches avec les enfants sur le net sur cet exercice dont les règles ont été édictées par Tristan Tzara durant l’entre deux-guerre, on a vu pas mal d’images de poèmes semblables, avec des mots découpés dans les journaux. Les enfants étaient très surpris de voir que moi aussi j’avais crée un poème avec cette méthode ! Cela me donne envie de me mettre à l’écriture automatique, ou d’exploiter encore davantage cette méthode du “hasard” et des associations improbables. Ma créativité a été largement titillée !

Du coup, je partage ici mon premier poème dadaiste ! Il y en aura d’autre, j’en suis sûre !