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Le drame de ma vie (d’entrepreneure, mais pas que…)

Etre créatif c’est cool !

La créativité c’est chouette. Avoir le cerveau qui fonctionne tout le temps, c’est aussi super chouette (mais crevant parfois)…

Certains aimeraient être “plus créatif”, avoir plus d’idée, et je connais des gens qui envient cette compétence, ce fonctionnement, ce don, ce talent (appelez-le comme vous voulez !)

Mais ce n’est pas si facile que ça d’avoir un cerveau créatif – c’est source de frustration de souffrance, oui oui !!!

Une idée, ce n’est qu’une idée !

Concrétiser toutes ses idées et constituer une to-do exhaustive, c’est une utopie.

Il faut accepter quand on constate que son cerveau fonctionne comme cela que l’on a beau avoir mille idées, seulement certaines verront le jour et aboutiront à quelque chose de concret et satisfaisant.

Et puis évidemment, toutes les idées ne sont pas les idées du siècle, mais quand même. Elles ont une existence mentale, qu’on aimerait voir se concrétiser le plus souvent possible.

De l’idée au projet/action

Oh-une-nouvelle-idée-! (1)

Autre chose extrêmement compliqué à gérer quand on a un cerveau qui fonctionne à mille à l’heure : se concentrer sur les choses entamées, l’idée qu’on a eu il y a déjà quelques jours et qui ne présente plus finalement tellement d’intérêt, parce qu’il y a une nouvelle idée qui est arrivée récemment, bien plus sexy, bien plus intéressante et motivante à nos yeux !

J’ai un nombre incalculable de projets démarrés, non terminés, parce que ce qui me motive c’est de démarrer, de concevoir, d’apprendre une nouvelle technique, mais une fois ce stade atteint, finalement, le projet fini m’intéresse beaucoup moins que la nouvelle idée que je viens d’avoir.

Alors j’ai remarqué que je pouvais rester des jours entiers sans avoir de nouvelles idées, c’est un peu flippant, mais c’est finalement assez “reposant”… enfin “reposant” est un bien grand mot !

En effet, si je ne note pas mes idées, si elles restent dans mon cerveau, elles occupent de la mémoire vive, de l’espace disque et du coup, il n’y a pas la place pour faire entrer de nouvelles idées dans mon disque dur. Pratique. Reposant – ou pas. Car le fait de garder dans mon cerveau des idées, de me fermer à l’expression de ma créativité, je perds de l’énergie : l’énergie de la nouveauté. Je ressasse les choses que j’ai à faire, concrétiser, les tâches que je DOIS faire. Et puis je meurs à petit feu. Ce n’est pas moi. Du tout.

Ne pas laisser filer ses idées

Alors depuis quelques mois, je note, j’écris, dès que j’ai un concept, une idée, un argument pour telle chose ou tel dossier, je note. J’ai des carnets virtuels, des carnets papiers, je note. Pas encore tout. J’ai encore du mal à passer du cerveau au crayon… mais j’ai compris que c’est ce qu’il y avait de plus sain pour moi. Noter me permet de garder en mémoire quelque part les idées, de les laisser en plan, là, et ainsi de garder ma mémoire vive disponible pour les nouvelles idées.

Mon défi maintenant, est de réussir à créer cette gymnastique de haut-vol pour un esprit créatif : rester focus sur sa to-do et ses notes pour réaliser et aller au bout d’un projet, et accepter de ne pas sauter sur la première idée qui passe pour la démarrer de suite.

Je vois dans cet exercice et cette discipline un avantage : avec le recul de quelques heures, quelques jours, certaines idées ne paraîtront plus si géniales ou enthousiasmantes que ça – ou pas forcément très alignées et ne correspondant pas à l’identité de mon activité. Du coup, pas de “perte” de temps à explorer l’idée, et on consacre son énergie qu’à mettre en oeuvre des choses qui nous plaisent toujours, qui semblent être de vraies bonnes idées !

Et vous vous faites quoi de toutes vos idées ?

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