Où cours-je ?

Mon monde de bisounours

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Photo by Tyler Nix on Unsplash

Je fais partie de ces gens optimistes, de ceux qui refusent de penser que l’homme est un loup pour l’homme, que notre monde va à sa perte et qu’on ne peut rien y faire, que notre avenir est morose et que c’est comme ça, que les gens sont bêtes et méchants et qu’on y fera rien. Je refuse de croire qu’à ma petite échelle avec mon cercle de relations personnelles ou professionnelles je ne peux pas moi aussi changer un peu les choses et le monde.

Je n’arrive pas à croire que l’homme est méchant par nature.

Je suis convaincue qu’une personne méchante est une personne qui souffre. A plus ou moins grande échelle et de manière plus ou moins consciente. Une personne qui souffre est une personne qui n’a pas réussi à satisfaire ses besoins, primaires ou secondaires. (elle manque de sécurité affective ou matériel, n’a pas mangé depuis trois jours… ou pas dormi ou elle a loupé son train ce matin … Bref, un de ses besoin n’est pas satisfait.) Cela n’excuse pas la méchanceté. Cela lui donne une explication. Et à partir du moment où on cherche à expliquer, qu’on cherche à comprendre, qu’on s’intéresse au besoin non satisfait on mets de la distance entre la méchanceté perçue et la personne dont elle émane.

Alors on me traite souvent de bisounours. “Ma pauvre Claire, toute ces balivernes de bienveillance, de discours positif, c’est bien gentil mais ça ne marche pas”.

Alors oui, ça ne marche pas à tous les coups. C’est un effort, c’est de l’énergie. Mais parfois ça marche. Et c’est ça que j’aime relever : la fois où cela marche. Cela peut ne pas fonctionner 15 fois, mais si une fois cela fonctionne, qu’une seule fois cela m’a évité de me faire souffrir et que cela a évité à l’autre de souffrir. Cette fois-là valait le coup que je prenne la peine de faire l’effort d’utiliser ces méthodes de communication non violente, de développement personnel et de faire preuve du maximum de bienveillance possible.

Je m’en fiche de passer pour la bisounours, de passer pour l’utopiste de service ou pour la “gentille-naïve”. Cela me fait du bien et cela fait du bien autour de moi même si les gens ne le perçoivent pas. J’aime penser que je les ai aider. A ma manière. Sans qu’ils le sachent. Une sorte de super heroine masquée. J’adore l’idée 😉

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