Eduquer,  Etre soi-même

le mois de trop

Je déteste le mois de juin.

Parce que c’est le mois du “trop”. Le mois de trop dans une année scolaire, la goutte qui fait déborder le vase. Le mois où tout me saoule. Le mois ou plus que n’importe quel mois j’ai l’impression de ne pas pouvoir, avoir le temps de m’occuper de moi alors que c’est à ce moment là de l’année ou j’en ai le plus besoin.

Trop de fatigue. Les enfants sont fatigués par une année scolaire. Nous on a tous besoin de vacances, de lever le pied. Tout le monde est un peu sur les nerfs. On a envie de casser la routine, de rompre avec l’habitude. Je ne supporte plus de devoir assurer en tant que mère. Chaque année, à la même période, chaque soir, j’ai des envie de tout envoyer valdinguer, de hurler qu’on me foute la paix. Chaque soir je me dit que je m’enfuirais volontiers plusieurs jours de suite seule, au bord de la mer là de suite ! Le seul truc qui me fait tenir, c’est la perspective de confier bientôt les enfants aux grands-parents une ou deux semaines. Cette année, on a même réussi à négocier trois semaines, même si je sais que les enfants vont me manquer, même si je n’aime pas trop “utiliser” les grands-parents car je sais que pour eux c’est aussi beaucoup d’énergie et de fatigue en perspective !

Trop chaud. Cette année j’ai eu de la “chance” la chaleur a mis du temps à venir, et moi ça me va ! Je ne supporte pas la chaleur, cela me mets de mauvais poil, cela me fatigue, je ne me sens pas bien. Comme j’ai tendance en plus à ne pas boire assez (d’eau, hein …) en règle générale, mais alors durant ces périodes de chaleur, c’est juste l’enfer ! Mon cerveau se ramollit, le moindre truc que je fais me fait suer à grosses gouttes et pester dès que je m’aperçois que je suis poisseuse !

Trop d’événements. Entre les kermesses d’école, les fêtes du sport, le spectacle de danse, les barbecues entre copains, les anniversaires. Tout cela en plein soleil, ou alors lors des journées les plus chaudes de cette fin d’année scolaire, toute cela cumulé avec la fatigue de l’année, et l’envie irrépressible pour ma part au contraire de lever le pied, de me foutre la paix, de me laisser vivre dans la torpeur de la météo estivale. Je tiens là ma recette pour péter un plomb. Littéralement.

Vivement juillet !

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