Militer,  Où cours-je ?

Écoeurée

Je suis écoeurée.

Mon pays me donne la nausée.

La violence du climat social et des réseaux sociaux, ce nouveau tribunal populaire, me fout la gerbe.

Les luttes géopolitiques mondiales me provoquent des hauts le coeur.

L’incivilité ambiante et grandissante me retourne l’estomac.

La déferlante des crises climatiques me tord les boyaux.

Je fais une crise de foie.

Une crise de Foi devrais-je dire. La Foi que j’avais en l’être humain, en l’homme.

Où est-il passé l’Homme ? L’Homme, cet animal doué d’intelligence, de parole, d’écoute, d’empathie, de sentiment et d’humour ?

Où est passé l’Amour ?

Il ne nous restera que ça pour tenir le coup si la Vie sur cette Terre devenait encore plus difficile, et même ça nous sommes en train de le massacrer ! A cause de nos égos mal placés. A cause de notre incapacité à admettre que notre bonheur ne dépend qu’en grande partie que de nous et de ce qu’on décide de faire à chaque instant.

Non l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Ce n’est pas parce que je gagnerais la compétition savamment orchestrée par la société de consommation que je serais plus heureux. Mon bonheur ne sera jamais proportionnel à ce que je possède encore moins à sa valeur ni au nombre de fois où j’aurais raison, ni a mon sentiment de supériorité. Aider mon voisin et tendre la main à un inconnu ne me fera jamais rien perdre – même pas mon temps…

Rendre les autres responsables de notre malheur, râler, se placer en victime ne nous apportera jamais rien de bon.

Juger, critiquer, exprimer violemment son désaccord, sa désapprobation sur les réseaux sociaux ou dans la vie sans chercher à écouter, comprendre, connaître la réalité de l’autre n’apporte que souffrance, et énergies négatives.

Amour. Je n’ai que ce mot à l’esprit ces dernières semaines. Comme un cri du coeur.

J’ai mal au Coeur.

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